Comme chaque année au mois de Novembre telles les fêtes de fin d’année, nous avons le droit à notre dose de call of duty annuel. 😉
Cette année le nom de code est : Call Of Duty : Advanced Warfare comme l’a parfaitement dit Activision. Il aura fallu trois ans pour développer ce titre contrairement aux épisodes précédents.
Passons aux choses sérieuses afin de voir s’il s’agit réellement d’un bon jeu ou d’un truc bof bof encore une fois.
Call Of duty: Advanced Warfare
Cet opus nous embarque à l’an 2050. Durant ces années, une société militaire avec le nom d’Atlas Corporation dirigée par Jonathan Irons (Kevin Spacey), s’occupe de tous les conflits mondiaux et dois dealer avec un groupe terroriste dirigé par le mystérieux Hadés… .
C’est là que notre héros intervient : Jhon Mitchell
Il rejoint le groupe Atlas après une grave blessure sur le champ de bataille et afin de venger la mort de son ami.
Mitchell enfile le nouvel exosquelette pour faire régner la justice.
Kevin Spacey, ici représenté dans le jeu par Jonathan Irons, est un homme de valeur qui souhaite faire régner la justice dans le monde en envoyant des mercenaires dans le monde entier tout en liant des alliances avec les peuples de ces pays pour les aider à se développer et à combattre les troubles militaires de leurs pays.
Mais au fur et à mesure des missions, nos soldats se rendront compte que cela est en fait un coup monté par Irons qui souhaite finalement contrôler le monde.
Ce que l’on peut remarquer dans ce Call Of Duty c’est que nous ne nous retrouvons pas avec cinquante personnages, mais bien un seul incarné par Troy Baker qui est le soldat Mitchell. Il est toujours aussi muet durant les séquences de jeu contrairement aux cinématiques
Sledgehammer à bien appris des erreurs du passé.
Le mode solo
Comme vous l’aurez constaté dans le titre, nous sommes en plein milieu d’une guerre du futur dans laquelle notre héros est équipé d’un Exosquelette (qui lui permet de faire des bonds de dix mètres…) Grâce à cet exosquelette nous avons la possibilité de faire des doubles sauts sur les côtés, en arrière,…. Le boost vertical nous permet également de s’écraser sur le sol (attention à la fissure quand même ).
Enfin vous l’aurez compris tout est fait pour que nous soyons aussi agile sur terre que dans les airs grâce à l’Exo et à l’environnement.
Durant le mode solo vous allez vite vous rendre compte que l’exosquelette vous offre des possibilités immenses. Il vous servira pour le camouflage, pour adopter une structure défensive ou offensive, etc… On remarquera également que les armes offrent énormément de choix ou modes (comme vous voulez) et sont customisables à souhait. On peut même avoir l’opportunité de pouvoir essayer ces armes avant chaque rentrée en combat.
Mais (oui il y a toujours un « mais » avec moi) durant le mode solo, l’exosquelette n’est utilisé que très rarement. Nous nous retrouvons encore et toujours dans un jeu qui suis un mode de jeu couloir qui ne change pas des épisodes précédents, mais dans lequel nous prenons du plaisir à certains moments lors des infiltrations surtout lors de la séquence quasi-finale qui nous permet de profiter grandement de notre exosquelette afin de faire des bonds partout. (Sinon la plupart du temps je n’ai pratiquement pas utilisé la combi)
Le mode solo reste de très bonne qualité généralement, mais Sledgehammer semble trop respecter les principes des anciennes séries, dans lesquelles on ne fait que tuer des ennemis, se transporter en véhicule d’un point A à un point B… Elles sont certes là pour nous secouer un peu mais reste plates à jouer malgré tout. Vous remarquerez aussi que les séquences ouvertes où l’on utilise son exosquelette sont grandement supérieures au reste du jeu qui nous rappel des séquences déjà vues lors d’ancien épisode.
Le mode solo nous offre des environnements variés avec un tout nouveau moteur qui offre des effets de lumières et un effet de lisage et de modélisation des visages vraiment impressionnants.
Certes il tourne en 60fps image, il est globalement net et propre mais on peut l’admettre il n’est pas une révolution visuelle en soi, j’admettrais que comparé à son ainé il limite carrément la casse, surtout grâce aux nombreux gadgets que Sledgehammer a réussi à mettre en place.
Le mode multijoueur
Tout le monde sait que le solo dans Call of Duty n’a jamais était le point fort, la vraie force des Call Of Duty se cache dans le multi Player. Cette année nous sommes toujours dans un monde aussi restreint, mais comme prévu, nous avons l’exosquelette qui nous permet de faire des sauts énormes sur une carte principalement conçue en deux niveaux, dans laquelle s’affronte 18 joueurs.
Sledgehammer a fait machine arrière et a repris le système loadout de Black Ops 2 dans lequel on peut personnaliser son équipement, embarquer deux grenades, sacrifier l’arme secondaire pour du bonus…. (J’en dis pas plus).
Il y a également la possibilité de personnaliser son personnage.
Vous trouverez également quelques nouveautés dans le mode en ligne comme le nouveau mode UPlink, dans lequel deux équipes jouent à la baballe. Il s’agit en fait du contrôle d’une sphère que l’on doit mettre dans la zone de but. Le mode se joue en équipe qui se font des passes ; le joueur qui a la balle est vulnérable face aux autres car il n’a pas la possibilité d’utiliser ses armes, il est donc vivement conseillé de la passer à un adversaire pour le bloquer et le flinguer. Ce mode exploite clairement l’exosquelette.
Deuxième mode tout nouveau : Momentum qui est un mode de conquêtes si je peux appeler ça comme cela. Votre équipe doit avancer point par point afin de capturer toutes les zones possibles aussi bien-vous que vos ennemis. Les autres modes comme kill confirmed, hard point,…. restent plutôt sympa avec ce nouveau gameplay.
Le mode multi comporte 13 cartes voir 14 avec le Season Pass. Les cartes sont cubique dans lesquelles l’affrontement se fait 6 contre 6, mais ces cartes n’offrent pas totalement la liberté que l’on voudrait dans la verticalité, nous sommes limité. On regrettera l’espace un peu petit des cartes malgré différents types d’exosquelettes qui offrent une dynamique impressionnante au jeu. On peut remarquer aussi que le jeu en multi propose des environnements variables comme un tsunami qui ravage une partie de la côte Defender.
Enfin pour finir nous avons remarqué la présence de mode coopérative, matérialisé ici par des vagues d’ennemis. On pourra jouer jusqu’à 4 en ligne et entre chaque vagues d’ennemis vous pourrez améliorer votre équipement. On regrettera le mode zombies qui je pense viendra par la suite dans un prochain DLC.
Pour conclure :
– Graphisme :
Call of Duty : Advanced Warfare offre des graphismes dignes des consoles de nouvelle génération, personnes lissées avec un décor qui offre de bel effet de lumière, des rendus assez bluffant lors des cinématiques (on se croirait dans un film), les effets de destructions sont superbes (ils arrivent presque au niveau d’un Battlefield). Il s’agit d’un jeu qui est supérieur à son ainé.
– Jouabilité :
Call Of Duty : Advanced Warfare offre une jouabilité équivalente au précédent opus, maniabilité correcte.
Ce qui différencie bien les choses c’est l’exosquelette qui est vraiment intéressant lors du mode multi Player. Ces nouvelles possibilités de pouvoir sauter plus haut offrent un dynamisme de jeu totalement unique en son genre.
– Bande de son :
La bande son n’atteint pas forcement la hauteur d’un Battlefield. Le rendu audio est très correct, le son des armes est assez bon, mais on regrettera par moment lorsque une bombe explose cet effet un peu abusif d’acouphène et autres effets venant écraser par moment l’audio.
– Multi Player :
Pour le multi, le jeu est ici vraiment amélioré de par le dynamisme dû à l’exosquelette mais aussi aux cartes sur 2 niveaux, mais aussi ses 2 nouveaux modes de jeux vraiment intéressants.
En gros l’exosquelette prend toute sa valeur en multi.
– Scénario :
Le mode solo fut un peu rallongé, mais on retrouve globalement le traintrain régulier et routinier typique de la série. Mais quand tous les éléments du gameplay entrent en jeu, Call Of Duty : Advanced Warfare nous offre les meilleurs moments de la série.
On aurait aimé un peu plus de liberté en multijoueur.
– Conclusion :
Call Of Duty : Advanced Warfare est un très bon jeu dans lequel on peut facilement s’éclater en profitant de tous les éléments « en multijoueur ».
Il est vrai que Call Of Duty est connu pour son multi vraiment d’enfer, mais on regrettera son mode solo un peu routinier qui ressemble aux autres sorties précédentes. Il offre un scénario « un peu plus long » avec des graphismes plus beaux et des séquences parfois bien rythmées qui vous feront perdre vos cheveux.
L’exosquelette offre un dynamisme vraiment d’enfer et prend tout son sens en mode multi et parfois solo.
Enfin le contenu est vraiment impressionnant, nous retiendrons donc que Sledgehammer a vraiment fait du bon travail.