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Mot de Passe Perdu

Test de Plants vs Zombies : La bataille de Neighborville – L’aventure en graines et chairs pourries sur Switch

Après une première adaptation en TPS coloré du Tower Defense mobile Plants Vs Zombies sur PC ainsi que sur consoles, nommé Plants Vs Zombies : Garden Warfare, puis une suite à fort succès, il est logique que les studios Electronic Arts et PopCap fassent l’annonce de Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville en septembre 2019 sur PC, PlayStation 4, Xbox One et cette année sur Switch.

Plants vs Zombies : La bataille de Neighborville – Une version Switch bienvenue

Près de deux ans en arrière sortait sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville, le troisième spin-off de la série adoptant une vue TPS… Un spin-off aussi réjouissant que décevant qui souffrait malheureusement de la comparaison directe avec son prédécesseur bien plus complet, à savoir Plants vs Zombies : Garden Warfare 2.

Les mois sont passés, les mises à jour se sont succédées et le contenu s’est grandement enrichi mais c’était déjà trop tard.

La communauté du titre, nostalgique et impatiente, a préféré revenir sur les précédents épisodes, délaissant ainsi peu à peu ce troisième opus mais les plantes de Dave le Dingo et le groupe de zombies contrôlés par le répugnant Dr. Zomboss n’ont pas dit leur dernier mot et comptent mener une ultime bataille avec une toute nouvelle version du jeu, cette fois-ci, à destination de la Nintendo Switch, à savoir Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville – Complete Edition.

Un gameplay hors-ligne mieux pour les joueurs

En plus de la prise en charge des nombreux patchs sortis sur les versions PC, PlayStation 4 et Xbox One ajoutant de nouvelles capacités pour les différents héros ainsi que plus de niveaux, le gros intérêt de cette édition Nintendo Switch de Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville réside dans la possibilité de jouer Hors-Ligne.

En effet, malgré les nombreuses mises à jour améliorant significativement la qualité de la création de PopCap, les premières versions du titre ont été délaissées par les joueurs. De ce fait, sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, se retrouver à chercher une partie pendant plusieurs minutes avant d’abandonner purement et simplement n’est pas rare. Ici, avec la version Nintendo Switch, trouver du monde n’est plus un problème puisque dorénavant, il est tout à fait possible de partir affronter l’IA sur les différents modes compétitifs : Élimination par Équipe, Subordination, Bombe Naine.

Évidemment, les parties contre l’ordinateur ne sont pas aussi intenses que celles vous opposant à de véritables joueurs mais au moins, la création devient intemporelle.

Une partie technique à la hauteur des attentes

Avant de commencer cette nouvelle partie, nous affirmons sans hésitation aucune que l’équipe derrière le portage de Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville a fait du très bon travail. Que vous soyez en mode portable tournant en 720p ou en mode docké affichant du 900p, la version Nintendo Switch du titre tourne à 30 fps de manière constante et ne souffre tout simplement d’aucun ralentissement.

L’aspect visuel, pourtant très bon sur PC et consoles de salon, n’a en plus pas pris une ride. Même si on remarque quelque peu du crénelage bien plus présent sur cette version du jeu ainsi qu’un effet de flou au niveau des arrière-plans, la création multijoueur reste toujours aussi agréable à l’œil.

La direction artistique réussie de la série fait à nouveau mouche en proposant des couleurs chatoyantes, des personnages au design burlesque et une distance d’affichage particulièrement spectaculaire. Autant dire que nous sommes comblés.

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Plants vs Zombies : La bataille de Neighborville – Du contenu à la pelle

Cette toute nouvelle aventure propose, en plus d’un HUB central où les deux équipes peuvent s’affronter à loisir dans le Parc Linotte, trois grandes cartes aux ambiances contraires qu’il est possible de visiter quand bon nous semble.

Ces dernières remplacent la ville du second opus et permettent de participer, seul ou à plusieurs, à de nombreuses missions scénarisées par des bulles de dialogue remplies d’humour.

Cette nouvelle proposition est tout simplement une grande réussite puisqu’elle offre aux joueurs la possibilité de prolonger leur session de jeu entre deux matchs compétitifs et de se mélanger avec les personnages aux cerveaux abonnés absents.

Visiter ces trois cartes permettra aux joueurs d’en apprendre un peu plus sur cette bataille interminable en participant à quatre histoires distinctes réservant quelques surprises comme un combat nous opposant à un champignon géant ou un autre qui nous mène sur une piste de danse.

Pour ces combats de boss, la difficulté est bel et bien présente. Ces trois cartes pousseront également le joueur à explorer le moindre recoin afin d’ouvrir des coffres remplis d’or ou de rassembler des nains de jardin pour découvrir un terrible secret. Ces derniers, plutôt bien cachés, vous réservent quelques surprises comme des énigmes ou des combats sur les territoires hostiles des nains.

Le HUB central dénote face à tout ce contenu. Connu comme une grosse composante bienvenue de Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2 offrant un sentiment de liberté et un mode Survie Infini, le HUB se place aujourd’hui au second plan et se transforme simplement en un menu dans lequel le joueur a la possibilité de se balader, de choisir un mode de jeu, d’acheter de nombreux objets cosmétiques, de personnaliser son personnage ou de le faire évoluer puisque le système de niveau par personnage est de retour.

On aurait pu par exemple préférer que le Parc Linotte manquant cruellement d’intérêt laisse place à la carte de Neighborville.

Des modes de jeu moins efficaces qu’auparavant

À côté de ces aventures permettant aux joueurs de s’opposer à l’intelligence artificielle se trouvent bien entendu d’autres modes de jeu plus compétitifs.

On retrouve donc le grand classique Élimination par Équipe ou encore Élimination Confirmée où le héros doit récupérer les « dingosphères » lâchées par les joueurs tombés au combat pour marquer des points.

Le mode Subordination fait également son grand retour et propose aux joueurs de capturer des zones stratégiques pour marquer 100 points le plus rapidement possible.

Bombe Naine est également de la partie et se rapproche plus ou moins d’un Capture de Drapeau qu’on peut retrouver dans la plupart des FPS compétitifs.

À cela s’ajoute un mode jouable jusqu’à 24 joueurs : le mode À la Conquête du Gazon. Tout comme pour Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2, ce mode est celui qui demande le plus de synergie entre les différents participants surtout si ces derniers désirent remporter la partie haut la main.

Plus intéressant stratégiquement parlant que les autres modes de jeu, le mode À la Conquête du Gazon propose plusieurs objectifs plutôt drôles qui finissent toujours, en cas de réussite, par la destruction de la base adverse.

Cependant, comparé au second épisode sorti courant 2016, on peut noter une légère régression en termes de possibilités. Les cartes se trouvent être moins étendues qu’autrefois, ne proposant plus de point de réapparition à activer avec des personnages de type soutien comme Rose ou le Zombie Ingénieur. Un choix étrange vu que les personnages bougent plus facilement et peuvent sprinter sans utiliser de capacité spéciale.

Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville – Le Zombie Ingénieur pousse la charge

Mais la plus grosse déception ne réside pas dans le mode À la Conquête du Gazon puisqu’il promet toujours des affrontements dantesques mais dans le mode Jardin ou Cimetière Ops. Jardin ou Cimetière Ops est un mode Survie qui force nos plantes ou nos zombies à repousser des vagues d’ennemis encore et toujours plus agressives et redoutables. Ce mode de jeu inspiré directement du Tower Defense originel perd au fur et à mesure des épisodes de son essence et de son intérêt.

Le mode Survie de Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2 ne proposait déjà que dix malheureuses vagues à tenir contre une infinité pour le premier épisode. Heureusement qu’il était possible de rejouer encore et encore grâce à de nombreux modes de difficulté mais, dans Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville, le mode Survie se limite à cinq ridicules vagues sans aucun choix de difficulté. Il est en plus impossible de sélectionner convenablement les consommables à utiliser pour défendre telle ou telle zone puisqu’ils sont limités à neuf contre une bonne quinzaine par le passé.

Détruire le zombie par la racine

Ce nouvel opus marque également le grand retour des héros préférés des joueurs. En effet, tous sont de retour pour cette nouvelle bataille.

Ils sont en plus accompagnés de nombreux changements et de nouvelles capacités. Par exemple, Super Cortex, le super-héros du côté zombie se déplace bien plus vite, peut se protéger à l’aide d’un bouclier et lancer des attaques de coups de poing à distance. En contrepartie, il ne peut plus tirer de laser.

Par contre, ces correctifs ne sont pas tous biens pensés. Citron, par exemple, l’orange sur-vitaminée ou encore P’tit Maïs se retrouvent au second plan du fait de leur inefficacité au combat. Ces derniers laissent donc la place à six nouveaux venus, allant du cracheur de feu Gueule-de-Dragon ou encore par la fun et très sympathique Zombieboogie.

Ce nouvel opus ajoute également deux personnages pensés spécialement pour la coopération, le Gland et le Zombie Spationaute. S’ils sont accompagnés de leurs semblables, ces héros peuvent tout simplement unir leurs forces pour ne former qu’une unité redoutable.

Malheureusement, même si les héros sont une nouvelle fois personnalisables de la tête aux pieds, ils ne disposent plus des différentes variantes permettant de changer l’approche et le gameplay du personnage. C’est-à-dire que les capacités de ces derniers seront les mêmes du début à la fin.

Le Pisto-Pois ne pourra plus se transformer en un fusil à pompe ou en lanceur de fayots sombrero, des haricots explosifs complètement instables et le Citron n’aura plus sa variante Citron-Givré permettant de geler l’adversaire.

Le tout a été remplacé par des attributs pouvant ajouter de la vie ou une vitesse améliorée. Une idée, qui sur le papier, permet de proposer des personnages plus équilibrés et compétitifs.

Une plastique toujours aussi somptueuse

Enfin, avec Plants Vs Zombies : La Bataille de Neighborville, nous retrouvons à nouveau ces graphismes colorés et mignons qui ont fait le charme de la série.

Le titre propose, en plus de divers environnements aux univers opposés, une ville, un désert, une plage parsemée d’épaves, un bois quelque peu marécageux et une usine désaffectée. Le tout est, en plus, mis en avant par une animation soignée et toujours loufoque. Que ce soit les éléments du décor, les héros ou encore les plantes ou zombies qui se déplacent en arrière-plan, tout a été l’objet d’un soin exemplaire.

Notre Résumé

Test de Plants vs Zombies : La bataille de Neighborville – L’aventure en graines et chairs pourries sur Switch

7
Good

Bons Points

  • Contenu colossal
  • Vingt classes distinctes
  • Jolis graphismes et animations soignées
  • Mode hors ligne sur Switch

Mauvais Points

  • L'absence de variantes de personnages
  • Le Hub
  • Matchs déséquilibrés

A Propos de l'Auteur :

Bonjour à tous, je me présente Maxime, aka « Makuto ». J’ai 23 ans et j’aime bien tout ce qui touche à l’animation et la bande dessinée. Je suis aussi passionné par les jeux vidéo depuis mon plus jeune âge pour les nouvelles histoires qu’ils me font vivre.

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