Nous avons eu la chance de rencontrer l’équipe Motion Twin lors de l’Animasia de 2016, et après avoir suivis l’avancée de leur travail, il est enfin temps de prendre Dead Cells entre nos mains et de vous donner notre avis !
Développé par le studio indépendant français Motion Twin qui s’est notamment fait connaître pour ses jeux flashs sur navigateur comme La Brute en 2008.
Dead Cells est le premier jeu PC (et bientôt Switch, PS4, Xbox One) du groupe bordelais. Dead Cells fait partie des petites pépites qui ont vu le jour en 2017 comme Hollow Knight.
Il s’agit d’un jeu d’action aventure de plateforme en 2D pixel art mélangeant le gameplay metroidevania/castelvania avec du die and retry.
A l’heure actuelle, Dead Cells ne possède pas de Lore à proprement parlé. L’aventure commence par une forme verte gélatineuse prenant possession d’un corps fraîchement décapité. Votre objectif est d’aller au plus loin dans l’exploration du donjon dont le chemin changera à chaque nouvelle partie.
Un gameplay pour mourir et réessayer
Niveau gameplay, vous disposerez de deux armes principales (des épées, masses, arcs, boucliers, lassos) ainsi que de deux accessoires à cooldown (des pièges, des bombes, des tourelles). A vous de choisir le build dans lequel vous vous sentez le plus efficace. Trois grands builds se détachent (en fonction des affinités de vos équipements) :
- Un build accès sur les dégats bruts
- Un build basé sur la technique, le contrôle (stun, ralentissement, etc) de vos ennemis
- Un build basé sur la survie, moins de dégât mais la possibilité de récupérer de la vie à chaque ennemi tué
Votre personnage possède aussi une touche pour sauter (et faire des doubles sauts), ainsi qu’une touche pour faire une roulade pour esquiver un ennemi ou une attaque.
En avançant, vous pourrez vous mesurer à des monstres élites qui, une fois tués, vous donnerons des runes. Ces dernières vous permettront de découvrir de nouveaux itinéraires, voir de nouvelles maps à explorer.
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Un monde procédurale et une immersion digne d’un Die and retry
Comme tout bon Die and retry, la rejouabilité est infinie. En effet, même si vous mourrez, vous conserverez les améliorations débloquées par les orbes récoltées sur vos ennemis (par contre, toutes orbes non utilisées sont perdues à chaque mort. Il en est de même pour vos économies, sauf si vous débloquez certains passifs)
Niveau ambiance sonore et visuelle, Motion Twin a fait un très bon travail. Notamment sur le jeu des lumières. Le bestiaire s’étoffe au fur et à mesure de votre exploration. Chaque nouvelle map possède son propre level design et apporte son lot de nouveaux ennemis auxquels il faudra s’adapter vite (pattern), car la moindre erreur peut-être vite punie.
Les monstres ne sont pas le seul danger, il faudra faire attention aussi à votre environnement (eau acide et autres pièges vous attendent)
Conclusion
Nerveux, possédant une grande rejouabilité, Dead Cells est une pépite indée ! Ce qui nous ravis encore plus, c’est qu’il s’agisse d’un nouveau jeu made in Bordeaux . Après avoir testé Pawarumi et Double Kick Heroes, Motion Twin montre encore que la France possède un très bon vivier de talent dans la création de jeu vidéo.
Il y’ a de forte chance pour que Dead Cells fasse parti des meilleurs jeux indés de cette année 2018. Sa direction artistique et son style roguevania ont tout pour plaire aux puristes du genre.
En tout cas, nous sommes impatients de voir ce que vont donner les futurs ajouts de contenus !