Disponible depuis le 18 Février 2016, H1Z1 : King of the King est un jeu de tir édité et développé par Daybreak Game Company. Les participants assistent à un spectacle d’affrontements PVP à grande échelle, où le talent, la coopération et la chance forment une combinaison sans failles. Le but est simple : se tenir SEUL au sommet du podium…
Déroulement d’une partie royale
Ce jeu reprend les codes du roman japonais « Battle Royale » paru en 1999
Le menu permet de lancer une partie, seul, en groupe de deux, ou bien jusqu’à cinq.
C’est une nuance importante car le groupe sera parachuté du même endroit et chaque membre sera indiqué par un marqueur, visible d’assez loin.
Les joueurs devront se synchroniser pour atterrir au même endroit, ou bien se disperser selon la tactique engagée.
Une fois au sol, la course à l’équipement commence et il faudra fouiller maisons, campements, supermarchés, églises, stations essence à la recherche d’un moyen de locomotion et d’armes à feu. Il y a quatre types de véhicules et huit armes différentes avec chacune leurs propres propriétés. (Cadence de tir, dégâts, etc…)
Cinq minutes s’écoulent avant que le gaz de couleur verte ne commence à se répandre au travers de la map, ne laissant qu’une seule zone sûre disponible aux 150 joueurs présents. On comprend à cet instant crucial, qu’il y est difficile de s’y faire une place.
La map fonctionne avec un système de quadrillage. Un carré rouge vous indique où est-ce que le joueur se trouve (A8, H7 ou encore G5) et le cercle vert représente la zone sécurisée à atteindre.
Elle se réduit par vague, au rythme effréné d’un chronomètre qui ne manquera pas de rajouter une pression supplémentaire à l’aventure.
C’est lorsqu’il ne restera qu’un seul groupe en vie, que la partie sera terminée.
Des graphismes redondants, vous dites ?
Daybreak a fait le choix d’utiliser le Forgelight Engine aussi utilisé pour le jeu Planetside 2. C’est un choix qui fait mouche car il a déjà fait ses preuves, mais mal mis en œuvre sur H1Z1 : le jeu fait sentir une certaine instabilité au niveau de son code, les bugs sont nombreux et variés, forçant parfois à le redémarrer. Les graphismes sont redondants mais réalistes compte tenu de la taille de la map, après plusieurs heures de jeu les décors n’auront plus aucun secrets pour les joueurs.
Une recette simple mais efficace
H1Z1 : KOTK à un gameplay réaliste et immersif. Chaque phase requiert son expérimentation : la gestion du parachute, l’apprentissage du tir et de la visée ou encore de la conduite. Mais la difficulté réside surtout dans la prise en main des armes à feu afin de les utiliser au mieux. Les balles chutent à longues distances et le recul des armes est important : un rééquilibrage est constamment nécessaire au niveau de la souris. Le fait de pouvoir utiliser une vision à la première ou troisième personne laisse une flexibilité plaisante même si cette dernière n’est que très peu voir jamais choisie.
Quand le son met la pression !
Le sound design fait écho avec l’univers apocalyptique du jeu. Tout au long de la course vers la première place, on peut entendre des bombes qui tombent du ciel, des tirs qui sifflent dans les oreilles, des voitures qui rôdent, des bruits de pas. Le son à une importance capitale ici car c’est un excellent complément à la boussole, ce qui permet de mettre des coordonnées cartésiennes sur les endroits jugés dangereux.
Conclusion
Malgré les défauts, on relance partie sur partie, que l’on soit seul ou à plusieurs. C’est une recette qui fonctionne pour le moment car des efforts ont été apporté par Daybreak (Changement de l’interface des menus, résolutions de bugs in-game, file d’attente plus réactive) mais c’est encore incomplet. Le jeu repose sur de solides bases (car simple) au niveau du gameplay, mais ce n’est pas encore ça du côté de l’optimisation.
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