Développé par Eko Software et édité par BigBen Interactive, entreprise étant créée en février 1981 et basée près de Lille, Warhammer Chaosbane est un action-RPG sorti le 4 juin 2019 sur PC via Steam, PlayStation 4 et Xbox One mais aussi le 10 novembre 2020 sur PlayStation 5 et Xbox Series. Il a eu droit récemment à la sortie de plusieurs personnages en DLC ainsi que de nouvelles histoires qui leur sont liées.
Warhammer Chaosbane est un diablo-like dans l’univers sombre de Games Workshop qui présente un gameplay tout nouveau à la licence Warhammer que nous allons nous empresser de découvrir avec vous.
Le Chaos veut reprendre ses droits
Warhammer : Chaosbane est un jeu à l’histoire sombre mais aux enjeux simples :
Une première guerre sombre permit de mettre en lumière quatre héros (l’histoire de base n’incluant pas les personnages en DLC mais ceux-ci bénéficient d’histoire complémentaire) ainsi qu’un empereur, Magnus. Après leur victoire, l’humanité se trouve affaiblie et de plus en plus d’hommes se vouent à des cultes obscurs, résidus de la guerre, ce qui engendre le retour des ténèbres petit à petit.
Un sombre jour, l’empereur Magnus se retrouve attaqué et nous sommes tout indiqués pour tenter de le sauver. Malgré nos efforts, celui-ci finit maudit par une mystérieuse sorcière dont nous devrons retrouver la trace et deviner ses sombres desseins.
Ainsi débutera votre aventure et il ne vous faudra alors qu’une courte dizaine d’heures pour finir votre épopée.
Cependant, malgré le faible temps qu’il vous faudra pour en venir à bout, le jeu bénéficie d’une excellente rejouabilité grâce notamment à son système d’arbre de compétences et de classes.
Qui a dit Diablo ?
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Warhammer Chaosbane nous sert un gameplay bien plus que ressemblant à celui de Diablo 3, ce qui n’est pas pour nous déplaire mais avant de nous perdre en similitudes, voyons point par point ce qui rend ce jeu si particulier.
Tout d’abord, vous devrez choisir un des quatre héros (sans compter les deux autres personnages disponibles en DLC), chacun possédant des attributs uniques et des styles de combat tous différents.
Par la suite, vous vous retrouverez dans une carte en vue isométrique et vous pourrez vous déplacer en faisant des clics ou bien utiliser un joystick car le jeu Warhammer Chaosbane est compatible avec les manettes Xbox.
Comme pour Diablo, il vous faudra explorer des zones tout en essuyant des vagues d’ennemis simples et supérieurs grâce à vos compétences et ce, pour finalement affronter divers grands boss pour continuer votre aventure et améliorer votre équipement.
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Qui dit Action-RPG dit « niveau” et Warhammer Chaosbane nous sert une recette bien maîtrisée grâce à un système de compétences que vous pourrez développer au fil de votre leveling.
Accompagné d’un grand arbre de compétences difficile à maîtriser qui vous permettra de personnaliser votre expérience de jeu à votre façon, cela vous permettra d’effectuer plusieurs parties sans que celles-ci se ressemblent pour autant.
Cependant, la prise de niveau étant lente, vous aurez très largement le temps de comprendre chaque nouvelle mécanique apprise.
Finalement, avec un tel système de compétences, il ne manquait qu’un inventaire et des objets bien organisés pour parfaire l’équilibre entre évolution du personnage et maîtrise du jeu.
Nous aurons alors droit à un stockage limité d’objets, ce qui vous forcera à fouiller tout ce que vous pourrez afin de déceler l’arme la plus puissante et l’armure la plus résistante sachant que vous aurez le loisir de faire chaque donjon à volonté depuis la ville.
Chaque objet possède des statistiques et une rareté qui lui est propre. Malheureusement, contrairement à Diablo, il vous sera impossible de masquer les objets de bas niveau dont vous n’aurez plus grand intérêt lors de votre progression.
Tout ce gameplay est alimenté par des graphismes revus à la hausse notamment grâce à l’arrivée récente du pack de textures 4K disponible gratuitement depuis Steam.
Du sang, des monstres et des décors à faire brûler
Comme vous pouvez le voir, Warhammer Chaosbane nous sert des cartes aux petits oignons avec des textures détaillées à souhait et des décors uniques tout en restant dans le thème sombre et général de la licence.
Les animations de combats et de sorts ont, elles aussi, reçu une attention toute particulière même si, avec le cumul, elles peuvent devenir brouillons visuellement et donc gâcher la lecture du jeu et la présence d’objets rares après le massacre.
Finalement, les cinématiques, même si peu représentées dans le jeu, sont très propres et donnent cette impression de légende au récit qui s’accompagne non sans peine d’une bande-son surprenante.
Si sombre que même la musique semble palpable
Avec une ambiance aussi sombre que l’univers de Warhammer Chaosbane, il ne sied que des musiques orchestrales.
Un rythme lent, des cuivres assourdissants et des changements de tons abrupts rendent chaque morceau unique et traduisent indéniablement l’ambiance morbide et pesante omniprésente. En revanche, la monotonie du style de musique nuit à la licence rendant le jeu rapidement répétitif.
Une ode à la guerre ou un pariat
Avec un système multijoueur permettant de compléter l’expérience de jeu, Warhammer Chaosbane prend exemple sur l’indétrônable Diablo sans pour autant réussir à innover. Nous proposant un gameplay avec un air de déjà-vu, il reste cependant accessible à tout nouveau joueur car relativement bien expliqué et rapide à prendre en main. Avec une difficulté très peu présente, ce n’est pas avec ce titre que vous pourrez vous challenger dignement mais simplement profiter de l’histoire proposée. Finalement, bien qu’au point visuellement, il est très rapidement répétitif et l’ambiance généralement lourde du titre le rend monotone, ce qui nous rend frileux à l’idée de le conseiller à des personnes étrangères au monde sombre et pesant de Warhammer.